Ce domaine est un large désert semblant s'étendre à l'infini dans toutes les directions. En vérité, ce désert ne fait que quelques centaines de kilomètres et un voyageur le traversant dans une direction retournera sur ses pas. C'est un domaine de feu, d'air et de sable, si bien que seul le Nil semble se mouvoir ici. La chaleur, le vent et l'air sec ont vite raison du voyageur qui ne prends pas de précautions nécessaires, telles que respirer lentement. Apportés par des tempêtes de sables, les quelques éclairs qui balayent ce domaine détruisent tout ce qui inflammable sur leur passage. De plus, du ciel arrive une chaleur implacable : un soleil Umbral rouge effectue une spirale qui l'amène parfois à l'horizon mais qui jamais ne se couche.
Le centre du domaine est une grande cité de cristal translucide. Son architecture est clairement pharaonique et porte une multitude de curieux hiéroglyphes à la fois étranges et familiers. Les rues sont de larges boulevards de pierres qui permettraient un trafic important, même si le seul son audible ici ne soit que celui du vent. Des cris attirent parfois l'attention des visiteurs mais semblent perdus dans le lointain. L'intérieur des bâtiments est spacieux et noyé dans la lumière mais ils sont vides de toutes les richesses qu'ils ont pu contenir. Etant donné la nature translucide des murs, même la pièce la plus profonde n'est pas à l'abri de la lumière du jour. Ce détail laisse à penser que ce domaine était la demeure du Céleste Khépri, appelé Hélios par les non-égyptiens, en personne.

Malgré les apparences, ce domaine n'est pas abandonné. Une multitude d'élémentaires est omniprésente, tout spécialement ceux de l'air et du feu. Ils sont d'un genre borné et ignorent les nouveaux venus. Si des visiteurs vont à leur rencontrent, leurs réactions iront de blasée à hostile. Les esprits du feu sont ceux qui sont les plus accueillent envers les nouveaux tandis que les esprits de l'eau sont d'une nature paranoïaque est seront souvent hostiles.

L'autorité en place depuis des millénaires reste la Déesse des Heures, une entité connu sous le nom de "Sage Gardien de son Seigneur". Bien que souvent distraite par le ballet incessant de feu et de vent du désert, la Déesse des Heures remarque la venue de visiteurs et parfois daigne les contacter. Si elle est amicale envers ceux qu'elle considère "alignés avec la lumière", elle l'est beaucoup moins avec ceux qui "arpentent les ombres".
La citadelle de la Déesse est une grande et invisible flèche dressée vers le ciel qui offre un splendide panorama sur le domaine. La déesse se nourrit exclusivement d'une liqueur ambrée distillée à partir de vent et de feu et considère ceux qui ont besoin d'eau comme inférieurs, bien qu'elle doive s'y adonner de temps en temps. Elle offre l'hospitalité, conseils et aide à ceux qu'elle en juge dignes, mais ces humeurs orageuses font qu'une visite trop longue auprès d'elle devient dangereuse. Elle appellera "Vigueur de la Flamme", un énorme serpent rouge qui vit au coeur du soleil pour chasser ceux qu'elle considère hostile ou trop profiteurs.

Sebkhet (Vigueur de la Flamme): il est possible d'atteindre ce domaine depuis la majorité de la Pénumbra du désert, mais uniquement durant le jour et souvent après une épiphanie engendrée par une fiévreuse période d'errance. Le portail pour accéder et partir de ce domaine est un énorme cerceau de verre entouré de flammes.