L'Egypte
L'Islam

 

 

 
Le Premier Pilier : Shahada, la Profession de Foi

Selon la tradition, l'enfant est musulman à sa naissance, c'est ensuite son milieu qui agit s'il confesse une religion autre.

L'Islam croit en l'unicité absolue d'Allah ; il prescrit une façon de prier et d'adorer qui n'admet ni image, ni symbole, qu'Il considère comme des traces de l'idolâtrie. Allah est non seulement transcendant et immatériel, au-delà de toute perception physique, mais Il est aussi omniprésent.
Pour s'affirmer musulman, le croyant doit prononcer, en toute conscience et sincérité, devant deux témoins (pour une conversion), la célèbre formule de la Shahada :

"Il n'y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son messager"

Ce qui signifie son adhésion :
- au monothéisme : Dieu est unique et omniscient
- en la croyance de ses messages et de son livre (le Coran)
- en la reconnaissance de Muhammad comme ultime prophète
- au principe d'une vie après la mort
- à l'existence des anges.
Cette prière qui peut être récitée à tout moment exprime le coeur même de la religion musulmane et permet aux croyants de rester près de ce Dieu auquel ils se soumettent non avec tristesse mais avec allégresse, on l'appelle :

La Shahada, la profession de foi est un acte global et irréversible, "il n'y a pas d'autre Dieu que Allah et Muhammad est son prophète". Deux affirmations que l'on trouve dans le Coran, mais séparément. La "shahada" rassemble en une seule phrase ces deux affirmations ; la prière affirmera ainsi la croyance au Coran, aux anges et au jugement dernier. L'expression la plus importante et la plus souvent prononcée en langue arabe : "ilaha la illa l'Allah", "il n'y a pas d'autre Dieu que Allah". On demande à un musulman de prier la Shahada au moins une fois dans sa vie correctement, lentement, sincèrement et profondément, à haute voix, avec sa pleine compréhension et avec la pleine conviction cordiale en cette vérité ... En réalité, les fidèles ne cessent de le répéter plusieurs fois par jour.

Les rapports entre l'homme et Allah sont directs et personnels, sans besoin d'intermédiaire, mêmes les personnages les plus saints, comme les Prophètes, ne sont que des guides, des messagers. C'est à l'individu de faire son choix : il est responsable directement devant Dieu ; il admet volontiers que l'homme est faible et oublieux, qu'il est habituellement esclave de ce qui l'entoure et prisonnier de sa convoitise et de ses passions animales. Mais, pas de péchés originels. Si Adam a commis une faute qui fut pardonnée, cela n'entraîne nullement une responsabilité de la part des autres hommes, car chacun est appelé à rendre des comptes personnels.
 
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